Tout est possible à celui qui croit — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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Tout est possible à celui qui croit

Tout est possible à celui qui croit
Souvent nous n’obtenons rien parce que nous hésitons dans nos demandes. A une foi qui est grande, rien ne paraît trop grand...

 

Tout est possible à celui qui croit 

 

Souvent nous n’obtenons rien parce que nous hésitons dans nos demandes. A une foi qui est grande, rien ne paraît trop grand. Même comparée à un grain de moutarde, elle est assez puissante pour transporter des montagnes. La foi dont nous traitons présentement peut être dite grande de quatre façons : par la science, la confiance, la dévotion et la constance.

La première est grande quand elle est éclairée du regard de l’esprit. Elle peut rendre raison à quiconque de l’espérance qui est en nous, et elle détruit toute hauteur qui s’insurge contre la science du Christ. Cette foi brille d’une façon extraordinaire chez saint Paul qui s’exprime ainsi : « Si j’avais toute science, si je connaissais les mystères … » (1Co 13)

En la seconde manière, la foi est grande, non seulement en parole et en science, mais encore en force : les signes et les prodiges se font facilement. Le même apôtre en parle en ces termes : « Si j’avais la foi à transporter les montagnes… » Il en parle encore ailleurs : « A un autre est donnée la foi dans le même esprit. » Et saint Jacques nous dit : « Il ne faut pas hésiter dans la foi. »

La troisième manière, la dévotion : la foi grande et puissante pousse à la componction et aux larmes, au dégoût du monde, au désir de voir la face de Dieu…

La quatrième forme, la constance, engage à combattre fortement et sans relâche le monde, qui tantôt sévit, tantôt caresse. Saint Jean en parle ainsi : « La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. »

La première forme triomphe du monde en raisonnant, la seconde en faisant des merveilles, la troisième en le fuyant, la quatrième en le combattant.

                                                                            Sermon 5 pour le deuxième dimanche de carême (Extraits)