Quelle joie que celle des mages ! — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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Quelle joie que celle des mages !

Oh ! de quelle joie excessive tressaille la foi des Mages en voyant régner dans cette Jérusalem, celui qu'ils adorèrent vagissant à Bethléem !...

Oh ! de quelle joie excessive tressaille la foi des Mages en voyant régner dans cette Jérusalem, celui qu'ils adorèrent vagissant à Bethléem ! On l'avait vu dans l'hôtellerie des pauvres, maintenant on le voit dans le palais des anges. Ici-bas, il était revêtu des langes de l'enfance, là-haut, il brille dans les splendeurs des saints. Ici il était sur le sein de sa mère ; là-haut, il est sur le trône de son Père. La foi des mages était bien digne, en effet, de recevoir, pour récompense, le bonheur d'une telle vision. Ils ne voyaient dans l'enfant Jésus rien que de faible et de méprisable. Loin de se scandaliser, rien ne les empêche de reconnaître un Dieu dans l'homme et l'homme en Dieu.

                                                                                 Guerric d’Igny : Premier sermon pour le jour de l’Epiphanie (Extraits)