À l'école de... — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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Avec Benoît et les Pères cisterciens
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À l'école de...

Baudouin de Forde

Une année avec Baudouin de Forde « Le parfait disciple et imitateur du Christ se souvient de sa condition de créature à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,27) ; il se souvient aussi du prix auquel le Fils de Dieu l’a racheté (1 Co 6,20). Par respect pour sa dignité, il s’élève noblement contre l’orgueil qui se montre indigne de toute dignité. Oui, il juge indigne de sa noblesse d’aimer la vanité et les honneurs propres au monde et de na pas aimer les promesses de Dieu qui surpassent tout désir… » Beauté de la vie monastique, Pain de Cîteaux vol 21 série3. Sermon 1,39 (Extraits)

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Adam de Perseigne

Adam de Perseigne, né vers 1145 est décédé en 1221. Chanoine régulier, il devint bénédictin et peut-être bibliothécaire à Marmoutier près de Tours. Il passa à l’Ordre de Cîteaux en l’abbaye de Pontigny, dans le diocèse d’Auxerre où il exerça la charge de maître des novices. Adam succède en 1188 à Érard et devient le second abbé de Perseigne, fille de Cîteaux et première abbaye cistercienne du Maine fondée en 1145 par Guillaume Talvas, comte de Ponthieu et d’Alençon. Durant son abbatiat (1188-1221), Adam apparaît comme l’un des chefs de file de Cîteaux et sa réputation dépasse largement le cadre de son ordre. L’abbé de Perseigne est un maître spirituel qui jouit d’une grande autorité, comme le prouve son abondante correspondance et ses illustres destinataires. C’est notamment cette haute réputation qui lui vaut d’être appelé par Rome ou Cîteaux pour remplir des missions délicates. On garde de lui des sermons et une trentaine de lettres, toujours à caractère spirituel. Il puise son inspiration dans l'Écriture sainte et la Liturgie.

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Isaac de l'Étoile

« J’avoue que je suis un étranger et un pèlerin ici-bas, tout comme si je n’avais pas pris naissance en ce monde, je ne suis pas en réalité fils de l’homme mais fils de Dieu caché sous l’apparence et la ressemblance de l’homme… Nous sommes tous des pupilles et orphelins … nous avons un père dans les cieux et notre mère c’est la Vierge. C’est là notre patrie, nous sommes tous ici étrangers et voyageurs ainsi que nos pères. » (Sermon 29)

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Frère Christophe

Christophe est né le 11 octobre 1950 à Blois (Loir-et-Cher). Il entre au monastère de Tamié le 1er novembre 1974. Il fait profession solennelle le 1er novembre 1980. Passionné de Dieu et des hommes, exigeant, son chemin n’est pas aisé mais il aime la vie. « Ecrivain infatigable, guitariste de cœur, poète à toute heure, il était toujours du côté des pauvres et des marginaux." ( Dom Bernardo Olivera, abbé général : Jusqu’où suivre ? Les martyrs de l’Atlas). Arrivé à l’Atlas en 1987, il est ordonné prêtre le 1er janvier 1990. Il est maître des novices et sous-prieur. Il a la charge de la liturgie et du jardin avec frère Paul. Mais c’est d’abord au jardin qu’il vit l’évangile de l’amitié et le dialogue avec ses frères musulmans.

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Thomas Merton

Thomas Merton, prêtre et moine cistercien, est né en France le 31 janvier 1915, parce que ses parents aimaient ce pays et désiraient s’y établir pour toujours. Mais la guerre en décide autrement et ses parents se voient obligés de quitter le pays en juillet 1916 et de venir se réfugier chez les grands parents maternels de Thomas, à New York. L’enfance et l’adolescence de Thomas seront remplis de tels départs et de retours, de deuils, sans cesse recommencés. Ainsi perd-il sa mère tandis qu’il n’a que six ans, en 1921; il part s’installer en France avec son père entre ses dix et ses treize ans (de 1925 à 1928), puis en Grande Bretagne (de 1928 à 1935), où il perdra son père en 1931, il n’a alors que quinze ans. Enfin, il poursuit avec succès des études universitaires, en résidant chez ses grands parents maternels, de 1935 à 1940. C’est durant cette dernière période, assez chaotique dans sa vie personnelle, qu’il se convertit à la religion catholique romaine et qu’il ressent le double appel à la vocation sacerdotale et à la vie monastique.

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Guillaume de Saint-Thierry

Né à Liège vers 1085, Guillaume entre au monastère bénédictin de Saint-Thierry, près de Reims, après avoir fait de solides études. Il devient abbé de Saint-Thierry vers 1121. Il avait fait la connaissance de saint Bernard et désirait devenir cistercien. En 1135, il entre à l'abbaye cistercienne de Signy dans les Ardennes où il reste jusqu'à sa mort en 1148.

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Guerric d'Igny

Né à Tournai vers 1070, Guerric passe à Clairvaux pour rencontrer Bernard dont il a entendu parler. Ce dernier le presse de rester. Il entre donc à Clairvaux et se fait son disciple jusqu'en 1138, année où il est envoyé à Igny, près de Reims, dont il devient l'abbé. Il fut un abbé exemplaire, dispensant son enseignement dans l'humilité et la simplicité, malgré une santé déficiente. Il s'éteignit le 19 août 1157, après 19 années d'abbatiat. Il est vénéré comme bienheureux et, dans le diocèse de Reims, comme saint.

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Aelred de Rievaulx

Né en 1110 en Angleterre, Aelred entre à la cour du roi d'Ecosse, David 1er. En 1134, il se fait moine à Rievaulx. Se rendant à Rome, il rencontre Bernard à Clairvaux. De retour à Rievaulx, il devient maître des novices puis fonde un autre monastère où il passe quelques années, avant de revenir à Rievaulx dont il est abbé pendant une vingtaine d'années, jusqu'à sa mort en 1166. Aelred est un homme qui aspire à la vision de Dieu. Humble, il est vrai devant lui-même, devant les hommes, devant Dieu. Il est très "humain".

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Saint Bernard

Né à Fontaine-lès-Dijon, dans une famille de noblesse bourguignonne, Bernard reçoit une formation littéraire de qualité. A 22 ans, il entre au monastère de Cîteaux récemment fondé, entraînant avec lui une trentaine de parents et amis. Trois ans plus tard, il est désigné par l'abbé de Cîteaux, Etienne Harding, pour aller fonder Clairvaux avec un groupe de moines. Il reste abbé de Clairvaux jusqu'à sa mort en 1153. Sous son abbatiat, Clairvaux fonde une soixantaine d'abbayes.

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Saint Benoît

Saint Benoît est né à Nursie vers 480. Il étudie à Rome les arts libéraux. Puis il se retire dans la solitude de Subiaco où il mène une vie d'ermite. Quelques moines demeurant aux environs lui demandent d'être leur supérieur et leur maître. Benoît accepte, mais, lorsqu'il essaie de corriger leur conduite de vie, ceux-ci tentent de l'empoisonner, si bien qu'il quitte Subiaco. Vers 529, il se dirige vers le Sud et s'installe au Mont Cassin. La tradition place la mort de Benoît le 21 mars 547. Ses reliques seront transférées en 703 à Saint-Benoît-sur-Loire dans l’abbaye de Fleury, où elles sont vénérées aujourd’hui. Il est fêté maintenant le 11 juillet, date de la translation de ses reliques à Fleury. Benoît est considéré comme le père des moines d’Occident et en 1964, il a été proclamé patron de l'Europe par le pape Paul VI, qui lui a aussi attribué le titre de fondateur du monachisme occidental. Sa Règle servira de base à toutes les législations monastiques ultérieures en Occident, notamment à celle de Cîteaux.

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