La patience fait vivre avec la Croix — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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La patience fait vivre avec la Croix

Il y a trois degrés selon que l’on est commençant, progressant ou parfaits. « Le commencement de la sagesse c’est la crainte du Seigneur. » (Si 1,14), le milieu c’est l’espérance, la plénitude c’est l’amour selon ces paroles de l’apôtre : « La charité ne fait point de tort au prochain. La charité est donc la loi dans sa plénitude. » (Rm 13,10)

Ceux qui n’en sont encore qu’au commencement par la crainte, sont ceux qui ne portent pas la croix du Seigneur avec patience, ceux qui avancent déjà dans l’espérance sont ceux qui la portent volontiers, mais ceux qui l’embrassent avec amour sont arrivés au faîte.

Sermon pour la fête de la saint André 1,5 Traduction Charpentier 1877 revue


Il faut donc, frères que vous glorifiez le Christ et que pour le moment vous le portiez dans votre corps. Ce fardeau est agréable, ce poids est doux à porter, cette charge est salutaire. S’il semble que vous en soyez quelquefois accablés … c’est toujours pour votre bien.

Soutenez avec patience le fardeau que l’on vous impose mais reconnaissez l’honneur qui vous est fait. Considérez avec sagesse et délice la charge que vous portez et quel avantage vous devez en tirer.

Sermon Qui habite 7,3 Traduction Charpentier 1877 revue


‘’Prenez sur vous mon joug et laissez-vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger’’ Mt 11,28-29