Marie notre étoile — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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Marie notre étoile

Pour nous, c’est elle le port, c’est elle l’ancre de notre espérance, c’est elle cette femme forte, riche et puissante, à laquelle il nous faut recourir...

Marie notre étoile

Pour nous, c’est elle le port, c’est elle l’ancre de notre espérance, c’est elle cette femme forte, riche et puissante, à laquelle il nous faut recourir, nous qui sommes indigents et infirmes. Sa richesse suffit à combler la pauvreté de ses enfants, sa force à délivrer ceux qui n’ont pas la moindre confiance dans leurs propres forces.

 

A celui qui navigue sur cet océan peu sûr, Marie est l’Etoile indispensable. Elle est le port de toute miséricorde pour le pauvre monde naufragé. Que le coupable ne perde pas l’espérance, elle notre mère, elle qui, pour nous a mis au monde notre Juge, a fait aussi de notre Juge notre défenseur.

Si tu désires le pardon de tes fautes, lève les yeux avec confiance vers Marie et tu obtiendras miséricorde. Si, au milieu d’une épreuve, tu te sens chavirer dans ta faiblesse, un mouvement du cœur, tu te réfugies près de Marie et tu trouveras la force et la patience.

 

Si l’amour du monde auquel tu as renoncé vient à te poursuivre, recours à Marie, la Souveraine du monde. Si l’attrait de la chair t’aiguillonne, une invocation à la Vierge, une invocation à Marie et, sous l’ombrage que la vertu du Tout-puissant a établi en elle, l’ardeur mauvaise qui s’était allumée en toi se refroidira.

 

Chaque fois que le démon te livre un combat, réfugie-toi près de la Reine des anges, au seul signe de celle qui commande, l’astuce du tentateur s’évanouira.

 

Oui, elle est l’aurore qui, dès qu’elle se lève, chasse les ténèbres, met un terme aux maux, une borne à l’erreur et fait briller les rayons de la véritable lumière.

 

Marie est en effet la mère de la grâce, la mère de miséricorde, le chemin qui mène à la vie, le moule de la sainteté, le remède du repentir, l’enseignement de la patience, la joie de l’Eglise, le terme des misères, la porte du paradis en même temps que son port, auquel jésus Christ daigne nous conduire.

 

             Sermon V. (Extraits) Traduction Robert Thomas ocso, Pain de Cîteaux n° 18