La vraie miséricorde — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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La vraie miséricorde


La vraie miséricorde entraîne une compassion pour les deux formes de besoin, mais plus grande pour les grands besoins, une plus petite pour les moindres...

 

La vraie miséricorde entraîne une compassion pour les deux formes de besoin, mais plus grande pour les grands besoins, une plus petite pour les moindres. Grande est la miséricorde quand elle compatit au manque de ressources matérielles dont souffrent les prochains ; mais beaucoup plus grande encore quand elle a pour souci qu’ils ne se perdent pas. Grand est l’élan affectif de la miséricorde qui compatit aux maux dont souffrent les humains, mais plus grand encore l’élan affectif qui se désole des maux que commettent les humains.

Le Christ a montré en lui-même l’exemple de l’une et l’autre miséricorde. Le Seigneur, en effet, voyant la foule proche de défaillir a dit : J’ai pitié de cette foule (Mt 15,32), et en multipliant les pains au bénéfice des corps, il a figuré le mystère d’une grâce spirituelle. Par ailleurs, en voyant la ville de Jérusalem, il a pleuré, sur elle, disant : Si tu avais compris toi aussi (Lc 19,42).

Sermon 1, 25-26 Extraits Pain de Cîteaux 21 série 3