La Croix — Avec Benoît et les Pères cisterciens

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La Croix
Le Christ a souffert pour nous, nous laissant un exemple pour que nous suivions ses traces (1 P 2, 21) ....

   Le Christ a souffert pour nous, nous laissant un exemple pour que nous suivions ses traces (1 P 2, 21). Il a souffert sur la croix, pour que, par le mystère de la croix, s’accomplisse en nous la vertu de la patience. De fait, il faut que nous souffrions, nous aussi, de manière à recevoir ce que mérite nos actes (Lc 23,41). Ainsi avons-nous à porter à notre tour la croix qui est placée sur nous par le Christ, lui qui dit : « Qui veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il porte sa croix et qu’il me suive (Mt 16,24). » « Qu’il porte sa croix dit-il » et non la mienne… Il est une autre croix, qui n’est pas celle de l’Homme-Dieu, mais celle de l’homme coupable, de l’homme qui murmure et souffre avec impatience. Et il est encore une autre croix, celle de l’homme coupable, mais qui fait pénitence, qui confesse ses fautes et qui s’entend dire : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis (Lc 23,43). » A la nécessité de prendre sa croix, personne n’échappe ; face à cela personne ne peut invoquer d’excuses. Les pervers portent la leur : « Nombreux sont les tourments des méchants (Ps 31,10). » Les bons aussi portent la leur ; « Malheur sur malheur pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre. (Ps 33,20) » … Combien plus juste, la réaction de ceux qui, dans les malheurs déclarent avec le bienheureux Job : « Qu’il en soit comme il plaît au Seigneur, et que le nom du Seigneur soit bénit (Jb 1,21) ».

Sermon 3, 1;3 Extraits Pain de Cîteaux 21 série 3